Die Schweiz hat mit Sri Lanka ein Migrationsabkommen unterzeichnet. Dazu hat die Schweiz eine Meinung gebildet, die besagt, dass in Sri Lanka Normalität eingekehrt sei. Dies ist fatal, da dies nicht der Wahrheit entspricht. Aufgrund dieser Annahme wird versucht, die tamilischen Asylsuchenden nach Sri Lanka wegzuweisen. Wir, als in der Schweiz lebenden tamilischen Diaspora, lehnen diese Massnahmen und Annahmen ab.
Nach wie vor werden die tamilischen Siedlungsgebiete vom sri-lankischen Militär besetzt gehalten. Dazu finden laufend Enteignungen von tamilischen Grundbesitzern statt. Die beschlagnahmten Grundstücke werden für militärische Zwecke verwendet oder an touristische Unternehmen aus dem In- und Ausland verpachtet (u.a. der Schweiz) für die Realisierung von neuen Hotelresorts. Parallel werden im grossen Rahmen singhalesische Siedler (Händler, Bauern, Fischer, pensionierte Soldaten, buddhistische Mönche, etc.) angesiedelt. Dies führt dazu, dass tausende von Kriegsvertriebenen tamilischen Familien nicht mehr an ihrem ursprünglichen Wohnort zurückkehren dürfen. Da ihre traditionelle Arbeit an ihren Wohnort gebunden ist, können die Betroffenen keine Arbeit durchführen, weshalb ihre Existenz gefährdet ist (1).
Viele Tamilen und etliche internationale renommierte Völkerrechtler vertreten die Meinung, dass in Sri Lanka ein fortdauernder struktureller Völkermord an den Tamilen stattfindet. Dabei geht es nicht nur um die über 146’679 tamilische Zivilisten, welche in den letzten acht Monaten des Krieges verschwunden bleiben (2). Es geht darum, dass die ganze tamilische Identität auf der Insel Sri Lanka systematisch zerstört wird. Dies wird durch folgende Aktionen umgesetzt:
- systematische Zerstörung der tamilischen Kultur
- systematische Zerstörung der tamilischen Gebetsstätten und Friedhöfe (3)
- Umbezeichnung von tamilischen Ortsnamen in singhalesische Ortsnamen (4) (5)
- „Singhalesierung“, „Militäriserung“ und „Buddhisierung“ der traditionellen tamilischen Gebiete durch Siedlungsbauten (6)
- Systematische Zwangssterilisation an tamilischen Frauen (7)
- Systematische Verschleppung und Folter an Tamilen (8)
Viele führenden Staaten der Internationalen Gemeinschaft (worunter sich auch die Schweiz befindet) und internationale Organisationen (wie die UNO) erkennen das Ausmass des Genozides an Tamilen nicht an.
Jedoch zeigt sich Sri Lanka auch bei ihren Lösungsvorschlägen unkooperativ. Auch die offizielle Schweiz schliesst die Augen vor der realen Situation in Sri Lanka. Dies wird deutlich durch den Abschluss von verschiedenen Verträgen mit Sri Lanka (Bilaterale Verträge, Migrationsabkommen). Gleichzeitig lehnt sie zahlreiche Asylgesuche von Tamilen mit verwerflichen Begründungen ab.
Deshalb fordern wir den Bundesrat auf:
Solange in Sri Lanka
- Unsere Heimat besetzt ist und die tamilische Bevölkerung durch den strukturellen Genozid systematisch vernichtet wird,
- PTA oder ähnliche Gesetze in Kraft sind,
- Menschen, (Gefangene, Studenten, Opposition, Medienschaffende und NGO-Mitglieder) aufgrund ihrer Herkunft, Religion oder politischen Einstellung gefoltert und ermordet werden,
- Einheimische und zurückkehrende Tamilen erpresst, verschleppt und ermordet werden,
- Tamilische Kulturgüter zerstört werden,
fordern wir, dass die Schweiz:
- Keine tamilische Asylsuchenden nach Sri Lanka zurückschickt!
- Keine Migrationspartnerschaft mit Sri Lanka anstrebt und vom bestehenden Migrationsabkommen zurücktritt.
- Keine mutmasslichen Kriegsverbrecher aus Sri Lanka in die Schweiz einreisen lässt!
- Auf multilateraler Ebene in Zusammenarbeit mit anderen Staaten den andauernden Völkermord in Sri Lanka zur Sprache bringt!
- Keine Entwicklungshilfe oder Investitionen auf der Insel Sri Lanka betätigen, da diese den strukturellen Genozid gegen die Eelamtamilen beschleunigen!
Französisch
POUR ARRÊTER L’EXPULSION DES TAMOULS AU SRI LANKA !
Mesdames et Messieurs les Conseillers Fédéraux,
La Suisse a signé un accord sur l’immigration avec le Sri Lanka. Cependant, la Suisse considère que la situation est redevenue normale au Sri Lanka : ceci est grave, car ce n'est pas le cas. Et par conséquent, les demandeurs d'asile
tamouls sont tous renvoyés au Sri Lanka. En tant que diaspora tamoule vivant en Suisse, nous rejetons toutes ces dispositions.
Les territoires tamouls sont toujours occupés par l'armée sri lankaise et des expropriations de propriétaires fonciers tamouls ont lieu en permanence. Les terres sont confisquées et utilisées à des fins militaires ou louées à des
entreprises touristiques étrangères (y compris la Suisse) pour la réalisation de nouveaux complexes hôteliers.
D’ailleurs, les cinghalais (commerçants, agriculteurs, pêcheurs, soldats retraités, moines bouddhistes, etc.) sont installés à grande échelle dans ces territoires tamouls. Et en conséquence, des milliers de déplacés internes ne
peuvent plus retourner dans leurs foyers d'origine. De plus, comme leur travail traditionnel est lié à leur lieu de résidence, les personnes affectées ne peuvent effectuer aucun travail et leur existence est donc menacée (1).
Beaucoup de Tamouls et plusieurs avocats de renommée internationale confirme qu'il y a un génocide structurel continu chez les Tamouls du Sri Lanka. Il ne s'agit pas seulement de 146.679 civils tamouls qui ont disparu au cours des huit derniers mois de la guerre en 2009 (2), il s'agit également d’une destruction systématique de toute l'identité tamoule sur l'île de Sri Lanka. Et celle-ci est mise en œuvre par les actions suivantes:
Mesdames et Messieurs les Conseillers Fédéraux,
La Suisse a signé un accord sur l’immigration avec le Sri Lanka. Cependant, la Suisse considère que la situation est redevenue normale au Sri Lanka : ceci est grave, car ce n'est pas le cas. Et par conséquent, les demandeurs d'asile
tamouls sont tous renvoyés au Sri Lanka. En tant que diaspora tamoule vivant en Suisse, nous rejetons toutes ces dispositions.
Les territoires tamouls sont toujours occupés par l'armée sri lankaise et des expropriations de propriétaires fonciers tamouls ont lieu en permanence. Les terres sont confisquées et utilisées à des fins militaires ou louées à des
entreprises touristiques étrangères (y compris la Suisse) pour la réalisation de nouveaux complexes hôteliers.
D’ailleurs, les cinghalais (commerçants, agriculteurs, pêcheurs, soldats retraités, moines bouddhistes, etc.) sont installés à grande échelle dans ces territoires tamouls. Et en conséquence, des milliers de déplacés internes ne
peuvent plus retourner dans leurs foyers d'origine. De plus, comme leur travail traditionnel est lié à leur lieu de résidence, les personnes affectées ne peuvent effectuer aucun travail et leur existence est donc menacée (1).
Beaucoup de Tamouls et plusieurs avocats de renommée internationale confirme qu'il y a un génocide structurel continu chez les Tamouls du Sri Lanka. Il ne s'agit pas seulement de 146.679 civils tamouls qui ont disparu au cours des huit derniers mois de la guerre en 2009 (2), il s'agit également d’une destruction systématique de toute l'identité tamoule sur l'île de Sri Lanka. Et celle-ci est mise en œuvre par les actions suivantes:
- Destruction systématique de la culture tamoule
- Destruction systématique des lieux de culte et des cimetières tamouls (3)
- Changement des noms de lieux tamouls en noms de lieux cinghalais (4) (5)
- "Cinghalisation", "militarisation" et "bouddhisation" des territoires tamouls par les cinghalais (6)
- Stérilisation systématique et forcée des femmes tamoules (7)
- Déportation systématique et torture des Tamouls (8)
De nombreux États importants de la communauté internationale (y compris la Suisse) et des organisations internationales (comme l'ONU) ne reconnaissent pas l'ampleur du génocide des Tamouls. Cependant, le gouvernement sri lankais est également peu coopératif quant aux solutions proposées depuis la fin de la guerre. La Suisse ferme également les yeux sur la situation actuelle au Sri Lanka : tout ceci s’explique par la conclusion des divers traités avec le Sri Lanka (traités bilatéraux, accords sur l’immigration). Et dans le même temps, elle rejette catégoriquement de nombreuses demandes d'asile aux Tamouls.
Par conséquent, nous appelons le Conseil fédéral d’apporter une solution:
Pendant qu'au Sri Lanka,
Par conséquent, nous appelons le Conseil fédéral d’apporter une solution:
Pendant qu'au Sri Lanka,
- Notre patrie est occupée par les cinghalais et la population tamoule est systématiquement détruite par le génocide structurel.
- Des personnes (prisonniers, étudiants, opposants, journalistes et membres d'ONGs) sont torturées etassassinées en raison de leurs antécédents, de leur religion ou de leur appartenance politique.
- L'extorsion, l'enlèvement et le meurtre des Tamouls est toujours en cours.
- Les biens culturels tamouls sont détruits.
Et nous demandons à la Suisse:
- Qu’aucun demandeur d'asile tamoul ne soit renvoyé au Sri Lanka.
- Qu’aucun partenariat de migration avec le Sri Lanka ne soit établi et que l'accord sur l’immigration existant soit retiré.
- Qu’aucun criminel de guerre présumé du Sri Lanka n'entre en Suisse.
- D’aborder le génocide en cours au Sri Lanka de façon multilatérale en collaboration avec d'autres pays.
- De ne pas participer à l'aide au développement ou à l'investissement sur l'île du Sri Lanka, car cela accélère le génocide structurel des Tamouls.
Italienisch
Stop all’espulsione dei Tamil dello Sri Lanka!
Petizione Nazionale
Petizione Nazionale
Cari Consiglieri federali,
la Svizzera ha firmato un accordo di migrazione con lo Sri Lanka. Inoltre la Svizzera ha espresso un’opinione, la cui dice che la normalità è tornata in Sri Lanka. Questo è fatale, perché non è assolutamente vero.
Sulla base di questa ipotesi, sono stati fatti tentativi per espellere i richiedenti d’asilo Tamil in Sri Lanka.
Noi, come diaspora Tamil residente in Svizzera, respingiamo queste misure ed ipotesi.
Sulla base di questa ipotesi, sono stati fatti tentativi per espellere i richiedenti d’asilo Tamil in Sri Lanka.
Noi, come diaspora Tamil residente in Svizzera, respingiamo queste misure ed ipotesi.
Le zone dove vive la popolazione Tamil, sono ancora tutt’oggi occupate dai militari dello Sri Lanka. Oltre a ciò, il sequestro e l’espropriazione dei terreni di proprietà dei Tamil sono costantemente in atto. I terreni confiscati vengono utilizzati a fini militari o affittate alle società turistiche nazionali ed estere (compresa la Svizzera) per la realizzazione di nuove strutture alberghiere. Parallelamente, i coloni singalesi (commercianti, agricoltori, pescatori, soldati in pensione, monaci buddisti, ecc.) si stanno stabilendo su larga scala. Di conseguenza, a migliaia di famiglie Tamil sfollate dalla guerra non è più permesso ritornare alla loro città d’origine. Poiché il loro lavoro tradizionale è legato al loro luogo di residenza, le persone colpite non possono svolgere alcun lavoro, motivo per cui la loro esistenza è a rischio (1).
Molti Tamil e diversi avvocati di fama internazionale sono del parere che vi sia un continuo genocidio strutturale dei Tamil in Sri Lanka. Non si tratta solo dei 146’679 civili Tamil scomparsi negli ultimi otto mesi di guerra (2).
Si tratta di distruggere sistematicamente l'intera identità Tamil sull'isola dello Sri Lanka.
Questo è implementato dalle seguenti azioni:
- distruzione sistematica della cultura Tamil
- distruzione sistematica di luoghi di culto e cimiteri dei Tamil (3)
- re-designazione di nomi di luoghi Tamil in toponimi cingalesi (4) (5)
- "Cingalesizzazione", "Militarizzazione" e "Buddhizzazione" delle tradizionali aree Tamil attraverso gli insediamenti (6)
- sterilizzazione forzata sistematica alle donne Tamil (7)
- deportazione sistematica e tortura dei tamil (8)
Molti stati leader della comunità internazionale (inclusa la Svizzera) ed organizzazioni internazionali (come le Nazioni Unite) non riconoscono l’estensione del genocidio verso il popolo Tamil. Tuttavia, lo Sri Lanka è poco collaborativo nelle soluzioni che ha proposto. Anche la Svizzera ufficiale chiude gli occhi sulla situazione reale dello Sri Lanka. Ciò è reso chiaro dalla conclusione di vari trattati con lo Sri Lanka (trattati bilaterali, accordi di migrazione). Allo stesso tempo, respinge numerose richieste d’asilo dei Tamil con motivi deplorevoli.
Per questo motivo chiediamo al Consiglio federale:
Finché in Sri Lanka
- la nostra patria è occupata e la popolazione Tamil è sistematicamente distrutta dal genocidio strutturale
- le persone (prigionieri, studenti, oppositori, media e membri delle ONG) sono torturate e uccise a causa della loro religione o appartenenza politica
- i Tamil al loro ritorno sono ricattati, rapiti ed uccisi
- le risorse culturali Tamil sono distrutte
chiediamo alla Svizzera che:
- non rinvii in Sri Lanka i richiedenti d’asilo Tamil
- non richieda alcun partenariato per la migrazione con lo Sri Lanka e che ritira l'accordo di migrazione esistente
- non faccia entrare in Svizzera sospettati di crimine di guerra dello Sri Lanka
- di affrontare il genocidio in corso in Sri Lanka con la cooperazione multilaterale degli altri paesi
- non si impegni in aiuti allo sviluppo o investimenti nell'isola dello Sri Lanka, poiché questi accelerano il genocidio strutturale contro i Tamil dell'Eelam.
Dato che molti Tamil sono Svizzeri, la Svizzera ha la responsabilità, nei confronti di questi concittadini, di essere efficace contro la violenza.
Grazie per il vostro sostegno, il vostro Tamil Movement (TM) – Movimento Tamil
Geen opmerkingen:
Een reactie posten